
Pour
des raisons exposées par ailleurs, j'ai renoncé à me faire opérer
en juin. C'était finalement un mal pour un bien puisque j'aurais
sans doute beaucoup plus souffert par les temps d'extrême canicule
que nous avons connus.
Je n'ai
pas raconté une anecdote qui était encore une fois susceptible d'apporter
de l'eau au moulin de mes détracteurs (vous savez qu'on m'appelle
souvent miss cata) : en allant courir dans une
forêt (il est vrai qu'il faisait 39°) je me suis pris une superbe
souche et me suis retrouvée par terre, la tête en sang, mais surtout
l'épaule contusionnée, le genou couronné et le pied gauche salement
abîmé. Mon visage ensanglanté et mêlé de terre étant terrifiant,
je dus aller aux urgences passer l'après-midi pour un point de suture
salutaire à l'arcade sourcilière. (Coût
de l'immobilisation ? : une semaine et je reprenais mon footing
en suivant la route cette fois-ci et en priant le ciel pour qu'un
chauffard ne me prenne pas pour cible).
Mon opération
a ainsi été reportée au 13 octobre et c'est le 12 en quittant plus
tôt que prévu mes amis rallyemen que Jean-Louis m'a accompagnée
à Garches pour une énième et (dernière ???) opération du gros orteil.
Pour la circonstance on m'a offert le choix entre deux anesthésies
et j'ai opté pour la seconde qui consistait en une anesthésie générale
légère et une anesthésie du "tronc" (en fait du pied jusqu'au genou) pendant un délai beaucoup plus important.
Vu les difficultés à trouver les veines (illiaque notamment) pour
me piquer j'ai regretté ce mode d'anesthésie inutilement douloureux...
enfin il paraît que cela facilite la rééducation mais le jour de
l'opération ce n'est que vers minuit que j'ai recouvré l'usage de
mes orteils...
Le
mardi a été un jour particulièrement douloureux. Puisque la perfusion
pratiquée dans la cuisse était censée m'apporter un calmant je n'ai
pas eu la morphine nécessaire et j'ai souffert toute la journée
sans pouvoir faire changer le protocole... Heureusement dans la
soirée la perfusion une fois ôtée m'a donné droit au soulagement
attendu.
Le
mercredi, comme prévu, je sortais avec un pansement réduit et une
douleur atténuée par rapport aux précédentes opérations.
Il
ne me reste plus qu'à pratiquer la patience (Ciel, que cette vertu
a pu être sollicitée en cette année 2003 ?) et un rétablissement
total avant de pouvoir repratiquer mon sport favori avec le roller
: le footing quotidien.
Mais
en attendant ... qu'est ce que je peux déguster !!!


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