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"sur la route de Dijon"

SEPTEMBRE

 

 

1er septembre : St Loup

Force est de constater qu'un patron des bergers,
Saint-Loup, oui, c'est exact ! pour ne pas le nommer
Céda sa place sur le calendrier à Gilles
Pour un motif qui nous paraît des plus futiles...


Ce motif très habile mais qui était facile
Par ces temps de disette où il n'y avait que miettes
Permit à notre Gilles , toujours aussi fragile
D'avoir dans son assiette, toujours de bons reliefs

Bien qu'il vécut toute sa vie en ermite
Fit un monastère qui devint son asile
Et les gens en passant par son domicile
Et chantant ses louanges en firent un mythe



2 septembre : Sainte Ingrid

Il était une fois un petit caïd
Surnommé le kid du polaroïd
Qui fût surpris de voir dans un tabloïd
Les exploits de sa dulcinée Ingrid

Lui qui croyait qu'elle était toute candide
En la voyant il eut une idée limpide
Pourquoi ne pas devenir impresario
Et surveiller son avenir avec brio


Sans attendre, tel Gerfault, de septembre les ides,
Je vais faire illico tirer un rhodoïd
Pour ne pas abîmer par une fin trop sordide
La sainte qui ce jour d'hui jouait les sylphides

Elle n'avait pas de rides,mais l'haleine fétide
Elle donnait de l'amour comme on donne un bonjour
Et par chaleur torride elle devenait humide
Si bien qu'aux alentours le désert se fit jour

 


3 septembre : Saint Grégoire

Si le vin en eau, il convertit un beau soir
Comme les Écritures nous le font accroire,
Lors, c'est ici qu'il eut dû planter son savoir
Et nos vignes réduites à servir de mouroir !!!

Il ne pouvait prévoir qu'au risque de décevoir
on referait l'Histoire , tous les jours au parloir.
A force de vouloir,à force de ne pouvoir
Il partit un beau soir sans même crier Victoire

Avec autant de parlures contradictoires
Faites avec des allures déclamatoires
Se voulant avec enflure diffamatoire
Il se devait de s'exclure sans moratoire


4 septembre : Sainte Rosalie

Pour préserver sa virginité, Rosalie
dut, de sa douillette maison, quitter le lit
Pour vivre, telle une ermite, seize ans de sa vie
Nourrie par les seuls anges, d'un chapelet d'hosties

Elle n'était pas salie, mais n'était-ce pas folie
Pour sa fleur protégée, partir pour le Mali
En ce temps les Romains fêtaient les Floralies
Personne n'était capable de croire un tel récit

De ne pas croire à ce récit c'est impoli
Même s'il comporte par endroit des anomalies
Car son destin s'est tout de même accompli
Pour preuve : on en parle encore dans les complies


5 septembre : Sainte Raïssa

Notre Mona Lisa te sourit Raïssa
Toi qui étais la femme du Soviet suprême
Quand ton coeur s'arrêta, tout ton pays pleura
Et dans tout l'occident on eut peine pour Gorba

Tu eus nonobstant sur cel' qui te précéda
Puisque toi - tout au moins - la tête tu gardas
De mourir plus âgée que Sainte Raïssa
Qui, le seau d'eau du puits, jamais ne rapporta

Moralité il vaut mieux être frivole
Ne pas trop avoir la tête sur les épaules
Car ainsi pas de danger qu'on te la vole
Pour arriver trop vite en nécropole


6 septembre : St Bertrand

Il s'appelait Bertrand , il était très galant
Il avait serment de prêcher les paroles de vie
Et c'est bien en prêchant de couvent en couvent
Qu'un matin en priant il oublia la vie

Il s'appelait Bertrand, était inconscient :
Perdre ainsi la vie tout simplement par oubli,
Fausser, lors, sans autre forme de procédé
Des soeurs la compagnie et se faire déjuger...

La vie l'oublia à l'insu de son plein gré
L'aurait-il volontiers quitté sans simagrée
Cette question restera toujours sans réponse
Et sera à jamais pour le moins absconse


7 septembre : Sainte Reine

C'est à Olibrius aux moeurs des plus païennes
Que notre pauvre Reine bien Chrétienne et sereine
Dut un beau matin laisser sa tête sur le billot
Elle était je l'assure amoureuse de l'idiot


Nonobstant l'allégation gerfaultienne
Qui prétend un amour de la part d'une Reine
C'est tout le contraire qui justifie sa peine
Lui évitant de peu la Roche Tarpeïenne


Qu'elle en fut amoureuse je m'inscris en faux
Elle aurait tenté une conversion cher Gerfault
Ou à tout le moins y semer une graine
Et pu continuer à avoir des migraines


8 septembre : Saint Adrien

Ils avaient combattu et ils avaient perdu
Adrien et les siens,lorsque la mort survint
Se lancèrent éperdus dans des prières sans fin
Puis se sont enfin tus, torturés comme des chiens

La fille d'Adrien prénommée Adrienne
Dont Johnny perpétua depuis l'antienne
Demeura seul témoin de cet horrible fait
Pour nous remémorer ce terrible forfait


A entendre raconter ces temps imparfait
De l'époque le monde en resta stupéfait
Pour avoir autant tenu à ses convictions
Fit qu'Adrien obtint la canonisation



9 septembre : Saint Alain

Ce matin c'est malin, je ne pense qu'à Alain
Sa façon de frimer et sa façon d'aimer
me le rend très humain quand il fait des câlins
Ah qu'il est bon d'aller dans ses bras reposer


Quand je pense à Alain, mon esprit est chagrin.
Il me faisait rêver, m'emmenait dans son trip
Me remuait les sangs, me secouait les tripes
Et me laissait alors, épuisée, au matin

Quand je pense à Alain ce n'est pas anodin
Depuis qu'il est parti je suis seule et m'ennuie
Il était autant boute-en-train que chaud lapin
Je ne pourrai plus lui faire des câlins la nuit


10 septembre : Sainte Inès

Adieu petite Inès , il faut que l'on te laisse
Puisqu'il en est ainsi et qu'on t'a raccourcie
Tu laisses tes caresses à ceux qui te connaissent
Et quand tu es partie le ciel s'est assombri


L'intraitable Gerfault sans pitié te délaisse
Il faut donc sur tes épaul' ta tête renaisse,
Afin que de ses propos Bastet se repaisse
Et t'offre ici une nouvelle chance de vie Inès


Il ne faut pas que sur ta vie le voile s'abaisse
Et que tu restes ainsi dans la brume épaisse
Le défi de te faire survivre je l'encaisse
Je le dis tu n'iras pas dans la bouillabaisse


11 septembre : Sainte Adelphe

Dans un voyage en Grèce, j'ai découvert Adelphe
Au milieu des touristes, dans les jardins de Delphes
Elle n'avait que sourires à m'offrir en émoi
J'étais son Apollon et Elle mon Athéna


En ces temps reculés que seul Gerfault connaît
cette histoir' vraie remontant à l'antiquité
fut jetée aux oublis et Adelphe devint l'elfe
d'une station service bien sûr prénommée Elf


Ce sont ces oublis qui font des contes de fée
Peut-être est-ce la rançon de l'autodafé
Mais on ne peut pas de l'antiquité biffer
Tout ce passé qui est parfois catastrophé


12 septembre : St Apollinaire

Nos quatrains ordinaires sont loin d'Apollinaire
Il faut rester modeste dans nos propos terrestres
L'important est de plaire et non toujours se taire
Et qu'importe nos vers si personne ne déteste


En prenant pour portrait Guillaume Apollinaire,
J'ai craint que tu fasses référence à ses "Verges"
Au nombre de Onze Mil', excusez-moi du peu
Qui auraient ce jour d'hui fait plus d'un homme heureux


Les onze mille verges ou les amours d'un hospodar
Eut-il été mieux d'user du Pont Mirabeau
Avec ce poème il aurait pu faire son beau
Sans utiliser d'un soudard son étendard

 


13 septembre : Aimé

Grand-père avait pris femme qui s'appelait Aimée
Ils s'étaient rencontrés dans un petit village
S'étaient follement aimés dans de grands lits défaits
Puis s'étaient séparés quand la Mort vit leurs âges


"Il en est des Désiré comme des Aimé
Des enfants désirés, des enfants désaimés,
C'est le lot de chacun qui laisse désarmé
De naître ainsi parmi nous plus ou moins armé


Peu importe l'endroit où la vie a germé
Chacun doit tirer profit du pâturage
Savoir en cultiver quelques avantages
Au présent ou au futur conjuguer aimer


14 septembre : Saint Materne

Une femme qui materne,mais que trouver de mieux
Au fond de ma caverne, elle serait mes aïeux
Mon soleil,ma lanterne lorsque je serai vieux
Car ma vie est bien terne, en attendant les cieux

Il en est des riches tout comme il en est des ternes
Et Gerfault aujourd'hui m'a semblé bien en berne
Eh oui ! Materne était homme pour sa gouverne
On oubliera dès lors toutes ces balivernes


Encore un peu et nous aurons un contentieux
Même si nos propos viennent de badernes
Ils n'en sont pas moins quelque fois très modernes
Et de le faire à chaque matin c'est glorieux


15 septembre : Saint Roland

C'est un très beau roman cette histoire de Roland
Car c'est en combattant sans espoir en hurlant
Qu'il souffla dans son cor et souffrit dans son corps
Et se retrouva mort près de ces maudits Maures


On en tira une chanson de ces gestes
Au profit de la légende glissa l'Histoire
Des Basques il reçut son destin funeste
Ce n'est tout de même pas diffamatoire


Mais les Vascons restèrent dans leur purgatoire
Puisque de nos jours seul demeure dans nos mémoires
Le héros qui tint tête par son seul olifant
A une armée de combattants sur lui fondant

 


16 septembre : Sainte Édith

Quand notre ermite Renaud s'engagea sur la piste
sa pauvre bure mitée et sa croix pendentif
le rendait vite penaud et le plus souvent triste
Il aimait la nature et le froid pas trop vif


Au vil Renard, je préfère et de loin Renaud
Pourtant c'est Lambert qu'évoquera mon rondeau
Même si l'histoire n'aura que retenu de lui
Qu'il joua le remake d'un Tarzan d'aujourd'hui


Chacun y va de son saint je prends donc Édith
Car elle a aussi droit d'atteindre son zénith
Bien entendu c'est la Piaf en référence
Je crois qu'elle doit avoir notre déférence


17 septembre : Saint Renaud (petit cafouillage)

Et notre amie Édith qui Piaf fait d'impatience
Dans sa loge médite, elle qui rêvait d'ambiance
Que sa fête se fasse sans tourner à la farce
Car c'est trop bête hélas que sa fête passe à l'as


18 septembre : Sainte Nadège

Ce n'était pas génial quand j'ai connu Ariane
Elle n'avait pas d'égale, se prenait pour une liane
Et quand le petit "dèj" chez Nadège fut pris
elle partit à la neige chercher ses vrais amis

Au fil des jours d'avoir connu Ariane
Classerais-tu l'époque dans les arcanes
Ou avec Nadège c'était un privilège
de la voir ainsi accomplir son manège


J'ai fréquenté Nadège, eu l'égal privilège,
L'an passé en voyant les fjords de Norvège,
Cependant même si l'assistance me condamne,
Abhorrant la chasse, je n'ai donc pas vu de Diane


19 septembre : Sainte Émilie

Elle s'appelle Émilie,ce prénom c'est folie
Ce n'est pas un délit d'être aussi très jolie
Et si comme Lully, elle aime le violon
La musique la lie à plein de beaux garçons


Elle était si jolie, notre petite Émilie
Que son père a créé une jolie comédie
Emplie de jolis textes habillés de sons
Que tels des pinsons nous chantions à l'unisson


Avec le temps aussi elle sera embellie
Et de la beauté du coeur elle sera remplie
Car de la vie elle en gardera des leçons
Qu'elle transmettra à chacun de ses nourrissons


20 septembre : Saint Davy

Davy est un nervi, s'il vous fait un devis
Soyez en donc ravi puisqu'il vous laisse en vie
Demander son avis serait fort amusant
Quand on sait qu'il servit tous les jours des brigands

Plutôt qu'à Poor Davy décrit comme un apache,
Mes vers vont à Eustache à la belle moustache,
Qui, tel le roi François au célèbre panache,
Nous convie en balade dans sa grande patache

Avec Davy et Eustache me voilà servi
Pour faire une suite un tant soit peu logique
Mais je vais rester tout à fait pragmatique
Et m'abstenir en ne faisant pas le suivi

21 septembre : Saint Mathieu

Ah ! fêter les Mathieu dès le sortir du pieu
Alors que le sommeil n’a pas quitté mes yeux
Requiert un effort indign' de l’élu de Dieu
M'amenant à laisser ce fardeau à plus… vieux

Quand je passe un péage je pense à ce Mathieu
C'était un homme très sage au caractère heureux
Mais quand il atteint l'âge d'aller vers d'autres cieux
Il quitta son village pour devenir très pieux

Oui commencer le diguedon c'est fastidieux
C'est l'odeur de l'encens qui me rappelle Mathieu
Car c'est à l'église où les deux sont le mieux
Donc pour y penser au réveil c'est laborieux


22 septembre : Saint Maurice

Il n'était pas novice et avait bien des vices
Et quand notre Maurice entra dans son hospice
Avec de la malice il fit bien des caprices
Mais c'est avec délice qu'il goûta nos épices


A nous piquer des rimes, tu nous mets au supplice,
Je ne peux sans dommage jouer les Pythonisse
De l'Élu je ne veux que créer une esquisse
Et me faire de Gerfault son éternelle complice

Être sous ces auspices une collaboratrice
N'étant ni conservatrice ni fomentatrice
Me servant des indices je serai inventrice
Le saint de la notice n'y fera pas office


23 septembre : Saint Constant

Tel Constant aurais-je le nécessaire ascendant
Pour tenir en ce lieu d'adeptes suffisants
Et qu'ainsi notre "oeuvre" ait le nécessaire mordant
En évitant toutefois les sons discordants


Mais c'est bien en oeuvrant et en étant constant
dans un style plein d'allant que nous serons contents
Il en est des chefs-d'oeuvre comme il en est des oeuvres
qu'après bien des manoeuvres elles passent les épreuves


Nos propos peuvent être parfois délirants
Voir quelque peu croustillants et émoustillants
Mais ils n'ont qu'un seul but qu'ils soient délassants
Ils seront constants sans être condescendants

 

 

24 Septembre: Sainte Thècle

Vouloir s'appeler Thècle c'est souffrir le martyre
Et si en notre siècle il faut un jour partir
subir de tels tourments n'apporte pas de plaisir
et c'est modestement que je préfère mourir


Je sais qu'usuellement il est fêté plus tard
Mais ce jour d'hui l'élu est également Gérard
Ne pouvant être là ce sera par défaut
Que je souhaite sa fête à l'ami Gerfault

Avec Thècle je ne peux faire de miracle
Aidé de la fin je lèverai l'obstacle
Ces rimes ne m'ouvriront pas le cénacle
Ni bien sûr ne serai porté au pinacle


25 septembre : Saint Firmin

Qu'il soit tant coquin que valet tel Scapin
Ce Firmin mérite autant un alexandrin
Par nos soins déposé dessus le parchemin
Glorifiant les saints et tout le saint frusquin


J'ai rencontré Hermann en compagnie de Anne
Il avait la soutane , elle était paysanne
une ancienne gitane vivant dans une cabane
Il partit à Paname rejoindre la belle dame

J'ai rencontré Hermann
avec sa caravane
il partait en chemin
à la rencontre de Firmin ...

Dans leur voyage se verront à mi-chemin
Mais ça ne se fera pas en un tournemain
Il leur faudra notre aide de mythomane
Aujourd'hui nous le faisons à quadrumane


26 septembre : St Damien, St Côme

De Damien à Justine et en passant par Côme,
Ma plume hésite à louanger la femme ou l'homme,
Tous les chemins c'est certain, nous menant à Rome,
Je me contenterai de leur offrir des pommes


Deux hommes, Damien et Come qui comme bien des chrétiens
payèrent de leurs vies pour avoir fait le bien
Mais comme bien des saints qu'on invoque le matin
ils devinrent à jamais "Patrons" des chirurgiens


Aujourd'hui des églises et des basiliques
Portent leur nom et partagent leurs reliques
Où on leur adresse encore des suppliques
Certains hôpitaux portent cette symbolique

27 septembre : St Vincent

De la garde des cochons au maintien de l’âme
Vincent pour Margot, éternel compatissant
Sut toujours naviguer sans autre amalgame
Et oncques rejeter l'amour du Tout-Puissant

C'est sans décoration et sans coup de tromblon
Que Vincent rendit l'âme un matin près de l'âtre
Il avait nous dit-on jeté sa dévotion
Aux filles de Calabre dans leurs demeures infâmes

La charité porte un nom celui de Vincent
Le don de soi il en était munificent
Et pour aider jamais il ne fut réticent
De nos jours nous devrions y mettre l'accent


28 septembre : Saint Wenceslas

Point besoin d'accomplir son chemin de Damas
Pour célébrer un prénom tel que Wenceslas
Mais cependant pour pallier mon embarras
Iris aura ma place pour ce galimatias


Dans un milieu bourgeois il fut consacré Roi
Mettant dans l'embarras la famille Wenceslas
Il était plein de foi, défendant notre choix
En étant toujours là quand il y'avait débat

De Saint Wenceslas je n'en savais rien hélas
Pour avoir la foi il mourut c'est dégueulasse
Par son frère qui voulait en prendre la place
Saint il le devint grâce à la populace


29 septembre: St Michel

Elle s'appelait Michèle elle était mon archange
Je vantais ses louanges et toutes ses offrandes
Mais quand mon petit ange me quitta pour toujours
Apparut ma souffrance pour le reste de mes jours


Aujourd'hui pour fêter c'est tout un mélange
Car y sont représentés tous les archanges
Pour l'un ou l'autre je ne sais faire l'échange
À chacun d'entre eux je chante les louanges

 

Saint Gabriel , Saint Michel et Saint Raphaël
Ces trois archanges sont venus au fils des jours
Annoncer l'arrivée du fils Emmanuel
Et même de Michèle les derniers jours

 

 

30 Septembre: St Jérôme

Jérôme, lui le docteur de l'église latine

Pourquoi tant de violence dans ses apologies
Il a traduit la Bible dans la langue latine
En amenant la foi là où il n'y avait qu'orgies

Sa production étant à caractère polémique
On en fit quand même un des Pères de l'Église
Et il devint saint de l'église catholique
Mais il serait long d'en faire ici l'analyse


 

f Bastet
cf Gerfault
cf Ione
cf Iris
cf Nanou

Suivante

 

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