J'ai retrouvé
les photos ci-dessous d'une qualité médiocre, leur
passage par le papier via la diapositive et ensuite
le scanner ne les ayant pas arrangées, loin de là ! Un lecteur attentif m'a apporté quelques correctifs que j'applique... Ainsi il me précise entre autre que ce que j'ai toujours entendu mes parents appeler entre les deux squares était l'avenue Pierre Liagre (entre le square de la République et le square Valée). Le quartier juif se situait à l'arrière de la rue Georges Clemenceau (rue Nationale depuis 1916) entre la passerelle Perregaux et le Pont d'El-Kantara. La Médersa (école coranique sous la présence française) était ce que j'avais pris pour la Cathédrale, laquelle était une ancienne mosquée et qui est - je crois - redevenue mosquée depuis l'indépendance. Au début de la rue Nationale (que j'ai toujours entendue appeler ainsi) se trouvait la clinique du Dr Guedj qui m'avait opérée à la suite d'une chute de trois étages dans la cage d'escalier alors que j'avais neuf ans...
Merci à Philippe de Saint-Jean pour m'avoir apporté ces précisions.
J'ai tenté d'ajouter une légende mais
je ne suis pas sûre qu'elle
soit très fidèle ! peut-être le fait de les mettre
en ligne permettra-t-il à quelqu'un de faire les
rectifications qui s'imposent !
En tout cas ces
photos, prises par des amis de passage en Algérie
au début des années 1970, sont à peu près le seul
souvenir papier que j'ai gardé de mon
pays d'origine si beau et si aimé. En effet, je
ne crois pas me souvenir que les photos étaient
pratique commune à cette époque ! quand on photographiait
c'étaient des personnes plutôt que des paysages
aussi splendides fussent-ils ! A ce propos il me
revient une anecdote de mon enfance au sujet précisément
des photos ! quand on faisait l'objet d'un regard
un peu trop appuyé, je me rappelle que l'on répondait
: si tu veux ma photo, va chez Rigault - ce
dernier étant photographe - et si elle n'est pas
belle, va chez Chapelle, lequel n'était pas
photographe mais libraire : cependant la rime sonnait
bien ainsi ...
Tout récemment, par l'intermédiaire d'une amie ex constantinoise retrouvée grâce aux rallyes que nous effectuons tous les ans et qui vécut à Constantine à peu près à la même époque que moi, m'a fait découvrir un site sur Constantine grâce auquel j'ai pu retrouver une amie d'enfance, Nane, avec laquelle j'espère continuer des relations au moins épistolaires.
J'ai quitté Constantine
en 1962 alors que j'avais 18 ans, c'est dire si
j'y ai passé enfance et adolescence. Ironie du sort,
c'est à Toulouse que j'ai connu celui qui allait
devenir mon mari et qui avait vécu lui aussi à la
même époque que moi une dizaine d'années à Constantine
!
Et pourtant ce
n'est pas faute de l'avoir déambulée cette satanée
rue Rouhault de Fleury (rue Rol) ! nos
parents se connaissaient et nous avions des copains
communs, mais c'est dans la cité rose que notre
destin s'est scellé !

TONI
mai
2003